« La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie... » — Henry Havelock-Ellis
Le temps avait passé, vient le printemps et l'anniversaire de leur fille. Pour cette occasion, ses parents avaient jugés temps d'apposer le symbole de leur famille et de leur allégeance envers les dragons sur leur elle. Isil honorée par une telle chose, accepta sans rechigner et ce fit tatouer le jour même. Il en convient qu'elle ne danserai pas pendant quelques jours le temps que la marque dans son dos ne la fasse plus souffrir.
D'ici là, elle passait son temps auprès des jeunes dragons, jouant avec eux, les nourrissants, les promenant. D'ailleurs il faisait beau et chaud, lui vient alors l'idée d’emmener deux dragonnets avec elle à la forêt des miroirs, afin que ceci profite du bon air. Tout ce passait bien alors qu'ils longeaient le sentier, les petits se courant mutuellement après. La jeune sombre les surveillant, tout était calme; voir peu être trop calme, mais elle ne le souligna pas plus.
Après quelques heures de marche, elle prit place dans l'herbe au bord de la rivière qui parcourait cette forêt enchanteresse. La jeune sombre jeta un coup d'œil au deux petits qui jouaient au bord de l'eau avant de fermer les paupières par la suite. Un peux de repos ne lui ferai point de mal après tout. Il dû s'écouler juste une vingtaine de minute alors qu'elle se redressa dans un sursaut à l'entente de crie des petits. Les deux dragonnets revinrent en courant, se cachant derrière elle. Elle n'eut le temps de comprendre qu'un lézard géant armé d'une lance les guettait de l'autre côté de la rive.
Par réflexe, Isil porta une main à sa hanche afin de se saisir de son épée mais rien. Elle avait commit la grave erreur d'oublier ses armes. Elle releva ses yeux améthystes vers le lézard, celui-ci approchait, traversant la rivière. Elle regarda par la suite les deux dragons derrière elle. Calmement et en draconique, langue qu'elle eut apprit et maîtrisée lorsque ses cordes vocales furent modifiées par ses professeurs et parents, elle leur demanda de retourner à la maison sans quitter le sentier qu'ils avaient empruntés. Ils frottèrent leurs tête écailleuse contre ses mollets, dans des petit couinements plaintif. Elle sourit doucement, leurs demandant de partir encore une fois; c'est ce qu'ils firent.
Les observant filée, elle s'en retourna vers la créature qui était à présent à deux mètres d'elle. Elle fléchit doucement les jambes, se tenant prête à toute éventualité. La créature ne mit pas longtemps avant d'attaquer, se servant de sa lance pour donner un coup en arc de cercle. La jeune sombre eut le temps d'anticiper de justesse, se rattrapant comme elle pu, son tatouage lui faisant mal. Vient un autre coup, trop rapide cette fois, elle le reçus au flan gauche, celui-ci l'envoyant au sol. Elle ne pouvait mourir ainsi, son heure n'était pas encore venue, il était trop tôt.
Une colère la prit au corps violemment, elle redressa la tête vers le lézard, son regard étant devenu fureur. Quelques chose sous sa chaire se mit doucement à frémir, elle sentit les éléments qui les entouraient, la magie qui la rongeait. Une douleur la parcouru également en même temps que la colère, elle planta doucement les doigts dans la terre humide, elle émit un cri qui fit mettre en garde le lézard géant.
Son corps tremblait, sa chair parcourus de frissons, l'herbe autour d'elle se mettant peu à peu à geler. Le lézard géant semblait un peux moins confiant sur l'instant, mais se reprit vite, fonçant sur la sombre à terre. Un autre cri sorti du plus profond de son être alors qu'elle se redressait sur ses genoux; paumes tendues en direction du lézard. Une lame de glace transperça l'être, le stoppant net dans sa course et attaque ; le corps inerte rejoignant peut de temps après le sol.
Isil demeura immobile, pour le moins sous le choc de ce qu'il venait de se passer. Prenant sur elle et la douleur parcourant son corps, la sombre retrouva la maison, ses parents. Une conversation eut lieu ce soir-là.